CSC Show Control

CSC [CSC2015] est un autre logiciel de la plate-forme Windows permettant le contrôle des équipements et éclairages pendant un spectacle, une représentation. Il peut utiliser une liste de « cue » préprogrammé ou des programmations permettant plus de libertés. Il supporte le protocole MIDI et MSC ainsi que des commandes propres.

Multiplay

Le logiciel MultiPlay [MUP2015] fonctionne sur Windows et est gratuit. Il permet lui aussi de contrôler les « cue » sonores et le contrôle d’équipements externes à l’aide du protocole MIDI.

Figure 19: Écran du logiciel Multiplay [MUP2015]
Figure 19: Écran du logiciel Multiplay [MUP2015]

SFX6

À l’instar de Show Cue Systems présenté ci-haut, SFX6 [SFX2015] permet de gérer les « cue » de sons et bandes-son pendant une représentation. On retrouve un exemple d’é

Figure 18: Exemple interface logiciel SFX6 [SFX2015]
Figure 18: Exemple interface logiciel SFX6 [SFX2015]
cran à la Figure 18.

WYSYWYG – Perform

Perform [WYP2015] vient compléter les deux logiciels WYSIWYG précédents de la compagnie Cast Software. Il permet d’être connecté aux consoles lors

Figure 17: Exemple de simulation de WYSIWYG - Perform [WYP2015]
Figure 17: Exemple de simulation de WYSIWYG – Perform [WYP2015]
des représentations et alors d’avoir le contrôle complet des équipements et ainsi de pouvoir « pré-cuer » le spectacle. C’est aussi un simulateur. Il peut donc présenter, dans une simulation 3D, les effets qui seront produits par les consoles en temps réel. On voit un exemple de simulation à la Figure 17.

Il complète alors Design qui permettait de s’imaginer une création et de la partager, mais aussi de voir, avec les équipements si les « cues » et effets sont efficaces et fonctionnels. Il peut contrôler des équipements par DMX, par port série ou par DMX sur un réseau. Il utilise aussi toutefois deux protocoles propriétaires que sont AutoPatch et Autofocus. Ce qui peut rendre le tout moins accessible si l’achat de leurs équipements est nécessaire.

WYSIWYG – Report

La suite WYSIWYG contient, en plus de Design présenté précédemment, le logiciel Report [WYR2015]. Il permet de préparer les plans d’éclairages, les horaires d’installation, les couleurs de gélatine et les gobos, il pourrait être vu comme un logiciel de conception, mais il est surtout utile au niveau de l’entrée en salle et de l’installation en vue de la représentation et non de la conception initiale où on cherche à imaginer ce que sera le spectacle. Il élimine de dessin manuel de plan et permet les ajustements de dernières minutes plus facilement. On voit un exemple de plan à la Figure 16. Il ne permet pas non plus de contrôler le spectacle en direct comme le ferait Perform, présenté à la section suivante.

Figure 16: Exemple de plan produit par WYSIWYG - Report ~WYR2015]
Figure 16: Exemple de plan produit par WYSIWYG – Report ~WYR2015]

Show Cue Systems

Show Cue Systems [SCS2015] est un logiciel pour l’ordonnancement de « cue » pour un spectacle. Il est utilisé lorsqu’on a besoin de contrôler des sons, des pistes audio, des instruments et équipements acceptants les commandes midi ou des projections d’images ou de vidéos pendant un spectacle. On peut autant contrôler le moment du démarrage que les caractéristiques comme le niveau, les haut-parleurs à utiliser et le pan, ce pour chaque « cue ». À cela peuvent s’ajouter des listes de pièces pour l’entrée des spectateurs ou l’entracte. On peut programmer à l’avance et ensuite exécuter le soir des représentations ou utiliser directement. On voit un exemple à la Figure 15.

Figure 15
Figure 15: écran de contrôle de représentation de Show Cue System [SCS2015]

Max/MSP

MAX [MMS2015] est un logiciel et un langage de programmation graphique initialement prévu pour interagir avec des instruments MIDI. On le dit graphique, car on peut voir graphiquement les bouts de code à agencer comme le montre la Figure 14.

Figure 14: Exemples interface MAX7 [CYC2015], à gauche l'écran principal avec un projet, à droite un détail la ligne de temps sur le signal audio et les cordes entre les "patch"
Figure 14: Exemples interface MAX7 [CYC2015], à gauche l’écran principal avec un projet, à droite un détail la ligne de temps sur le signal audio et les cordes entre les « patch »
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En évoluant à travers les versions et avec le temps, a été ajouté une librairie de traitement de signal en temps réel, appelée MSP (Max Signal Processing), qui a permis aux utilisateurs de MAX de non seulement contrôler des appareils midi, mais aussi de créer leurs propres synthétiseurs et effets. Comme il existe depuis 20 ans, des ajouts ont été faits pour le contrôle et le traitement de la vidéo. On peut donc se servir de MAX pour un grand éventail de besoins. On peut l’utiliser pour contrôler un spectacle en direct, on peut programmer à l’avance un spectacle, mais il est aussi possible de programmer des librairies que l’on pourra réutiliser dans d’autres spectacles ou que l’on pourrait revendre et qui seraient réutilisées par d’autres équipes. Il pourrait donc servir au moment de la conception, mais aussi de la présentation. La programmation visuelle et l’utilisation des cordes dans l’interface semblent un bel avantage de cet outil pour la conception et le contrôle d’un spectacle.

 

Logiciels d’indexation de vidéo dans les sports

La technique d’annotation vidéo précédente n’est pas sans rappeler les logiciels d’indexation dans le sport comme l’on retrouve ici [PSS2015]. Il existe depuis plusieurs années dans les sports, comme le hockey, des logiciels permettant d’indexer les vidéos pour y identifier les buts, les mises en échec, les punitions et autres événements importants. Tout au long de la partie ou de la pratique, une personne s’installe devant un moniteur diffusant la vidéo en direct. À mesure que les événements surviennent, elle indexe, par des clés respectives du clavier, les événements qui se produisent. Il est alors facile par la suite pour les entraîneurs de revoir tous les événements qui les intéressent en rafale, d’en faire une sous-sélection, les ordonner, les commenter, etc. Par exemple, l’entraîneur peut demander tous les buts, il voit alors apparaître toutes les séquences vidéo des buts qui ont été marqués pendant la partie. Afin d’en faciliter la visualisation, la séquence débute 10 secondes avant et se termine 5 secondes après l’index attribué par la personne qui a créé l’index. Pour en avoir vu les possibilités personnellement lors d’un contrat avec une équipe junior majeure à Québec, il serait très intéressant de pouvoir appliquer ce genre d’annotation à la pratique théâtrale. Comme dans notre projet, les répétitions seront filmées par les outils de reconnaissance de position, on pourrait alors se servir de ces images (fixe ou vidéo) pour les associer directement à différents index. Le Tableau 2 présente la synthèse de la courte liste des logiciels de répétition. Liste que nous voulons allonger par notre proposition.

Tableau 2: Synthèse des logiciels de la phase de répétition
Tableau 2: Synthèse des logiciels de la phase de répétition

TKB – Creation Tool

Ce prototype créé par le Transmedia Knowledge Base for Contemporary Dance Research Project a été utilisé et présenté par [JUR2013]. Conçu sur une tablette Windows (un portable dont l’écran tactile peut être retourné et aplati), il permet l’annotation en temps réel (ou en différé) de vidéos de chorégraphies. Il est possible d’annoter, autant par le texte, l’enregistrement vocal, le toucher (dessin), marqueurs que de superposer deux vidéos. Il est donc possible pour les membres d’une équipe de partager et même fusionner des commentaires en superposant les vidéos. Il peut donc servir autant pour la création que pour la reproduction d’une chorégraphie ou son apprentissage par un nouveau membre.

Rehearsal

Dans une autre dimensionnalité du spectacle, Rehearsal [RTA2015] est une application mobile pour apprendre son texte. Par opposition aux autres logiciels vus précédemment plutôt faits pour l’équipe de production, cette application est faite pour les acteurs de théâtre, de la télévision ou du cinéma désirant réaliser la tâche fastidieuse, mais non moins importante, d’apprendre par cœur, le texte qu’ils devront reproduire pendant la représentation. Elle aurait déjà été utilisée par plus de 50 000 acteurs autour du monde selon la description. L’utilisation était initialement facturée au texte incorporé dans l’application. Il fallait s’abonner. Maintenant, 19.99$ est demandé pour l’application et l’acteur peut alors commencer à travailler l’apprentissage de son texte. Il peut sélectionner ses répliques, les phrases qu’il a à dire et les cacher. Il peut enregistrer les dialogues des autres personnages et ainsi leur répondre tout en pratiquant son propre dialogue. Il peut, à la volée, faire apparaitre ou disparaitre ses propres parties de texte. Par expérience de l’apprentissage de texte de théâtre où justement il arrive d’utiliser des enregistrements des autres pour apprendre, cette application semble un atout intéressant en permettant une synchronisation texte écrit et enregistrement. On peut voir à la Figure 13, le texte du personnage sélectionné et visible. L’ajout du text-to-speach pourrait être un atout pour cette application. Ce qui éviterait d’avoir à enregistrer les répliques.

Figure 13
Figure 13 Exemple d’utilisation de Rehearsal, le texte à apprendre surligné, et le même texte caché pour pratiquer.