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Ce nouveau chantier de travail cherche à explorer diverses dynamiques liées aux processus de création ayant cours lors de projets scéniques utilisant des modalités d’écritures plurielles. Il vise à faire jaillir les potentiels d’action, de connexion et d’interprétation pour chacun des éléments expressifs choisis (corps-médias-dispositifs-texte…) à travers divers types de projet (installation – performance avec des équipes à configuration variable – durée des processus – rapports aux technologies…). 

La partition devient ainsi un outil indispensable pour à la fois examiner la manière dont se créent des ensembles et des systèmes de relations entre les différents éléments, mais aussi à documenter l’évolution de la complexité d’écriture au fil d’un projet.

Prélude à une dérive créative

Hiver 2020

Ce laboratoire a été une première exploration dans le cadre de ce nouveau projet de recherche-création. Le processus de création d’une installation immersive a été mise en mouvement à travers l’imposition d’un dispositif spatial, une inspiration textuelle et à partir de deux médias de base : le son et la vidéo.

Les envies de départ des participants ont constitué les bases pour le processus : 

  1. Le professeur Robert Faguy, directeur du projet de recherche,  voulait proposer un premier dispositif pour explorer les possibles dynamiques de son projet.
  2. Thomas Rieppi, étudiant au doctorat en éducation musicale, qui fait une recherche sur l’interdisciplinarité dans la création et éducation en musique, voulait exploiter les enjeux et dialogues possibles entre création sonore et vidéo.
  3. Natalia Soldera, étudiante au doctorat en arts de la scène, qui fait une recherche sur les dramaturgies plurielles pour la scène, voulais pousser plus loin les questions de son deuxième laboratoire de création (le déploiement de l’espace et du temps comme des facteurs générateurs de pluralité).

Donc, à partir de ces trois envies, le professeur Robert Faguy a proposé un dispositif spatial de départ et un texte d’inspiration, Automatisme pour la radio (Claude Gauvreau, 1961) et a provoqué les étudiants-chercheurs à ouvrir les potentiels de ce dispositif, Natalia par la perspective de la vidéo et Thomas celle du son.

Pour savoir plus sur le laboratoire, vous pouvez consulter :

Présentation du processus de création

Compte rendu du processus de création, du point de vue de la recherche de Natalia Soldera.